Une grand-mère née à la frontière de la Chine et du Vietnam avec ces montagnes en «pains de sucre» si caractéristiques, un exode du côté maternel. La douceur tranquille et vallonnée du Pays-d’Enhaut, héritage immatériel des ancêtres paternels.

L’exotisme et la sérénité se retrouvent dans ces œuvres subtiles et fortes où se lisent des cascades et des envols d’oiseaux, des montagnes sacrées, des univers mystérieux.

Contours ciselés, aplats en couches successives, relief de la matière. Du noir de suie, du bleu glacier, du blanc comme un halo et de l’or travaillé comme une patine, celle du temps qui passe : les œuvres habitées de Myriam Ramel composent de troublantes fantasmagories où chacun peut y déceler, en filigrane, sa propre histoire.